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Y avait-il des princes à Allain ?
Certes pas, sauf en certaines circonstances où nos braves carriers se sentaient devenir princes.
Quand des fêtes correspondaient avec la paie, tout heureux de se trouver en possession d'une bourse garnie, rares étaient ceux qui rentraient directement chez eux, la quinzaine en poche. Ils allaient s'enivrer dans les cabarets très nombreux à cette époque dans le hameau.
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Quelques-uns de ces derniers se retrouvaient endimanchés, sarrau, foulard et même le haut-de-forme, ce qui les rendait un peu ridicules.
Par groupes, ils se donnaient fière allure en louant une calèche dont ils se retrouvaient propriétaires de façon précaire pour quelques heures et dirigeaient leur équipage vers différents châteaux dont les propriétaires étaient maîtres de carrières...
Et ils étaient princes... d'un jour.
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