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Maisonnettes en moellons chaulés, toits et pignons bas descendant jusqu'à quelques mètres du sol ; tout est blanc, d'un blanc bis comme les usines, comme les chemins caillouteux, comme les arbres de la route et les pauvres jardins où poussent quelques fleurs et quelques légumes étiolés sous la chaux brûlante.
Ces maisons sont composées d'une pièce au rez-de-chaussée et d'une mansarde à coucher, pour une famille de 8 à 10 personnes.
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Le sol d'Allain profondément fouillé par l'exploitation de la pierre présente l'aspect le plus tristement original. En
effet, les maisons ouvrières sont situées au fond d'anciennes carrières, dans les endroits humides, ou s'adossent à d'anciens fours à chaux, d'autres encore, entassées au fond d'impasses ou le long d'étroits sentiers, sont mal éclairées et ne valent guère mieux.
A noter également les deux styles de maisons, hautes et basses.
Mais aux portes de Tournai apparaît, en y regardant avec l'oeil du poète, un charmant « petit village » avec ses rues et ses ruelles aux méandres capricieux et la nature concède çà et là quelques bouquets colorés sur des murs sans âge.
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